Interview avec Ai Hisano

À la fois parolière et chanteuse, Ai Hisano est une touche-à-tout dont la carrière musicale se décline en différents pans. On distingue d'un côté son travail dans le domaine des jeux vidéo ou de la publicité, et de l'autre ses activités solo. C'est ce parcours polyvalent qui l'a amenée au-devant de la scène, notamment à Japan Expo en 2022 dont le clap de fin a signé son retour pour l'édition de cette année. Nous avons pu lui poser quelques questions à cette occasion.

Bonjour et bon retour parmi nous en France. Qu'espérez-vous de cette édition de Japan Expo ?

C'est la deuxième fois que je viens à Japan Expo ; je trouve que le public français y est très accueillant et chaleureux, donc j'espère cette année encore me faire connaître d'un maximum de personnes.

Vous enchaînez ensuite avec l'Italie. Y a-t-il d'autres pays où vous aimeriez chanter ?

Oui, il y a beaucoup d'endroits que je voudrais visiter. Je pense en particulier à Dubai car j'ai entendu dire que la culture japonaise était très connue là-bas donc j'aimerais bien y chanter. Pourquoi pas aussi en Australie, à Melbourne par exemple.

Pouvez-vous nous parler de votre parcours musical ?

On pourrait dire que ma carrière est découpée en plusieurs parties. Je travaille à la réalisation de jingles pour des publicités et je participe aussi à la création de musiques de jeux vidéo. À côté de ça, j'ai également un pied dans le monde des idols japonaises puisque je les entraîne lorsqu'il y a des chansons à apprendre.

Vous venez de sortir la chanson Ten le 27 juin ; qu'est-ce que ça vous fait de la présenter au public européen ?

C'est une chanson réalisée en collaboration que j'ai envie de faire découvrir au public français, qui connaît surtout la J-Pop et les chansons d'anime. Je voudrais transmettre aussi le côté traditionnel qu'on retrouve dans les vieilles chansons parce que c'est une autre facette de la culture japonaise qui gagne à être connue.

Au mois de mai, vous avez aussi sorti Blue Bird, une chanson en lien avec le mariage.

En effet, c'était pour le mariage d'un ami donc le message est très personnel.

Y a-t-il un autre thème que vous voudriez aborder ?

Plus qu'un thème, ce serait une façon de faire. J'ai principalement une carrière solo mais j'aimerais collaborer avec d'autres artistes même s'ils appartiennent à un registre complètement différent, ainsi je pourrais connaître d'autres horizons. Je pense notamment au shamisen, un instrument à cordes japonais. Je voudrais aussi produire de la musique pour les machines à sous japonaises, les pachinko.

De manière générale, qu'est-ce qui vous inspire au moment de la création ?

Lorsque j'écris des paroles, j'essaie de grapiller des informations un peu partout autour de moi. Je regarde ce qu'il se passe dans les mangas, les films et les livres, pour au final mixer toutes ces inspirations.

Quelle est la chanson qui vous tient le plus à cœur et pourquoi ?

Ma chanson préférée, c'est ma toute première : Adazakura. Elle offre un joli mélange de musique traditionnelle et de musique rock. Ça me rappelle de bons souvenirs. Faire la chanson thème du jeu de "harem" Otoko Yuukaku m'a permis d'avoir énormément d'opportunités. Ça m'a notamment ouvert beaucoup de grandes scènes.

En dehors de la musique quels sont vos intérêts ou vos passions ?

J'aime prendre des photos et boire de l'alcool ! (rire)

Avez-vous un dernier mot à adresser à vos fans français ?

Je vous aime ! (rire) Tous mes fans sont en général très sympas mais parfois un peu timides, ce que je trouve très mignon. J'aimerais rester en contact avec beaucoup de fans français et revenir par la suite en France, pourquoi pas à Japan Expo encore une fois.

JaME aimerait remercier Ai Hisano pour cette interview.

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